Musicalement

12 mars 2009

Aujourd'hui, j'aimerais développer avec vous le terme "musique" et ce que cela inspire pour chacun de nous.

Pour moi, la musique, c'est une façon de retranscrire des choses. Pour moi, ce n'est pas un art, mais un concept complexe aux possibilités infinies auxquelles pas de frontières sont possibles. C'est retranscrire sa vision sur le monde et de son état d'esprit. Un être torturé intérieurement, stressé et triste pourra le faire avec brio. Car plus le sujet est introverti et complexe, plus sa musique le sera et plus elle suscitera un certain étonnement voire de l'admiration. De cette approche est la musique expérimentale. Car la musique expérimentale, qu'est-ce? Une fenêtre sur l'esprit de celui qui l'a crée. Et de pouvoir voir cette fenêtre, c'est trouver une infime partie de cette personne que peut-être même elle ne se serait pas rendu compte qu'elle venait de le dévoiler, cette chose que l'on tente de comprendre, de comprendre les autres, ce qui n'est pas soi, au plus profond de leur être. De cette approche de la musique, nous pouvons en percevoir une partie. Ce que nous cherchons à faire au quotidien, c'est ce qui est retranscris à travers l'expérimentation (je dis ça d'autant plus que j'écoute actuellement le titre "Peking O" de Can. Pour les connaisseurs de groupe, vous comprendrez).

Quand je joue de la musique, j'essaye avant tout de manier l'instrument dans toutes ses formes, de le manier physiquement ... Une basse, vous savez, peut faire d'excellentes percussions ... Pourquoi devrions-nous être enfermés à utiliser tel instrument comme il a été destiné et conçu? Pourquoi une flûte devrait-elle systématiquement se jouer avec la bouche? Car son créateur l'a conçue ainsi? Cette règle n'a pas lieu d'exister je dirais ... Cela consiste une part de l'expérimentation, celle que j'entends ... Être en désaccord avec les idées préconcues sur certaines choses ...

La musique est comme une sorte d'univers parallèle ... Chaque chose peut trouver son équivalent musical ... Ne serait-ce qu'une porte, qu'une simple porte ... Par ses contours, son utilité, la façon dont elle a été crée, l'esthétique de cette dernière, la vision que l'on a de celle-ci, ce qu'elle pourrait éventuellement sous-entendre ... D'une simple porte, une oeuvre gigantesque peut-être crée, grandiose, fabuleuse ... Et pourtant ce n'est qu'une porte ... Mais cela s'accorde avec tout ... Radicalement tout ...

Mais n'est-ce pas justement notre but primitif de devoir analyser ce qui nous entoure? Ne voilà pas par là la richesse de l'être humain dans toute sa complexité? Je suis, donc j'analyse ... La musique est une métaphore sur les questions de la vie, une sorte d'alibi aux souffrances de l'absence de réponses concrètes.

Je pense que l'origine de la musique vient des pulsations cardiaques. Cela ne m'étonnerait pas que les premières musiques furent percussives pour justement reproduire le mouvement pulsif du coeur. C'est du à ce mouvement plus ou moins régulier que les hommes ont du avoir l'idée de développer ce "rythme naturel".

Et la musique se caractérise par une ambiance, une sentiment, un lieu ... Une sensation! La musique, est un terme aussi complexe que le sens de la vie ... C'est peut-être pour cette raison qu'ils sont intimement liés ... C'est comparable à une pensée, à un souvenir, quelque chose que l'on se remémore de tant à autres les soirs d'évasion avec le sourire aux lèvres ...

Mais la musique doit-elle être quelque chose de construit machinalement ou quelque chose de pondu sur place? Le taux d'émotions est-il le même? Sommes-nous condamnés à croire que pour faire une musique poignante, elle doit forcement avoir la complexité de la réflexion et du travail? De l'acharnement cérébral? Ne serait-ce pas un peu casser le mythe? Car certaines oeuvres de beaucoup de groupes ont été le fruit d'un travail titanesque où peu, voire aucun élements n'a été capté sur du Jam Session ou de l'improvisation. Et pourtant, elles vous prennent aux trippes comme si elles venaient d'être pondue de l'alchimie entre tous les musiciens. Une approche musicale que l'on pourrait catégorisé de "mathématiques", mais d'un certain côté, n'est-ce pas la méthode qu'utilisaient les plus grands compositeurs de musique classique?

Et c'est pour cette raison que je crois qu'il existe 2 types de musiques: La musique réfléchie et la musique venant du moment - pas spécialement l'improvisation, qui n'est pour moi qu'une sous-catégorie de cette dernière - mais un ensemble psychique entre musiciens ... La musique pourrait-elle s'identifier à une sorte de language télépathique?

Et, voyez-vous, je suis quelqu'un d'assez stressé et de torturé psychologiquement ... Cela me bouffe ma vie ... Mais paradoxalement (et modestement), c'est peut-être ça qui me fait avoir de sulfureuses idées musicales ... Que dois-je en conclure, que le stress est synonyme de qualité musicale malgré la souffrance que cela endure au quotidien? Si je tente de retirer ce stress, ne serais-je plus qu'un simple amas de chair et d'os dénué de complexité? Un artiste doit-il forcément être une personne malheureuse qui, au fond, ne profite pas pleinement de la vie de la façon dont nous avons été inculqués? Ou alors touve-t-il son bonheur à travers la réussite de sa retransciption musicale de ses pensées? Sûrement ... Sinon quel but aurait-il à s'acharner ainsi, et à se torture psychologiquement?

La musique est également un anti-stress. Le stress est ce qui fait que l'homme ne peut se développer, car quand l'on est stressé, cela englobe la volonté dans toutes ses formes et/ou malgré la volonté, les choses se font de manière très brouillone, d'une forme que l'auteur n'a pas voulu crée initiallement dans son esprit.

C'est un sujet extrêmement passionnant. Mais je ne pourrai argumenter plus longtemps, de peur que mon article soit trop long et dans le doute de caler quelque contradictions non désirées. J'en reparlerai à l'avenir très prochainement ...

"Nouvel Album" de Mechanical Poet

8 mars 2009

Salut les p'tits lous!

Aujourd'hui, j'aimerai revenir sur quelque chose d'un peu plus musical, chose que j'avais tendance à mettre de côté depuis quelques semaines, laissant place à quelque idées saugrenues n'ayant pas porté un franc succès il est vrai. Et voyez-vous, aujourd'hui, je ne suis pas inspiré, mon esprit est vide, mes pensées éparses et maigres, peu d'ingrédients, donc, sont réunis pour approfondir quelque chose m'ayant interpellé durant ces 2 dernières semaines.

Vous vous souvenez peut-être de l'article sur "Mechanical Poet", groupe russe catalogué de "Metal-Progressif" ayant un certain penchant pour les univers burlesques et mélancoliques à la Tim Burton ... Oui, voilà, c'est eux ... Et bien il se trouve qu'ils ont sorti un nouvel album à la fin de l'année 2008 qui m'avait subreptiscement échappé à mes recherches chroniques d'avides nouvelles musicales, qu'elles soient pertinentes ou non.

Et pertinente, celle là l'a été. Car après le monstre conceptuel symphonique "Woodland Prattlers", le groupe s'était lentement effondré (selon mon point de vue, car le groupe n'a cessé de se faire connaître depuis son retour de veste de genre) dans une sorte de Pop-Progressive catchy présentant peu d'intérêt à mon goût. Car ce nouvel album peut être une sorte de tournant après un énième changement de formation. Allaient-ils continuer dans une musique fade et insipide ou au contraire reprendre les ingrédients qui ont fait la magie et l'idendité même de "Woodland Prattlers"? Actuellement, je ne pourrai pas le dire car je n'ai pas écouté l'album. Je vous laisse seulement les infos pratiques que j'ai trouvé sur leur site. Même si l'important nombre de morceaux suggèrerait de courtes pistes, énonciateur d'une musique simple et accrocheuse, format utilisé durant leur déscente et décadence artistique de ces 3 dernières années. Ce qui ne serait pas bon signe nous concernant ...


Eidoline: The Arrakeen Code (2008)



Tracklist:

1. Virus
2. Fantasies
3. Crawlers
4. Rain
5. Fremen
6. Frontline
7. Answers
8. Ghouls
9. God
10. Cathedral
11. Machines
12. Witches
13. Sands
14. Stars